Selon Richard Kashala, directeur provincial de l’Office des voiries et drainages (OVD), la ville de Mbujimayi compte 450 ravins. De tous ces ravins, seuls 10 ont été maitrisés. Si rien n’est fait, la ville risque de disparaitre de la carte.
450 ravins c’est quand-même trop dans un chef-lieu d’une province. Le problème réside dans l’absence de l’urbanisation de la ville de Mbujimayi. Les eaux de pluies coulent dans tous les sens faute de canalisations. Sans égouts ni assez de canniveaux, les eaux se fraient elles-mêmes leur propre chemin en creusant.
Beaucoup ont perdu leurs parcelles emportées par des ravins. Sans compter des vies humaines fauchées.
Plus grave, les habitants contribuent à ce phénomène d’érosion lorsqu’ils vont creuser dans les caniveaux et les ravins pour y chercher le diamant. Non seulement, ils facilitent l’agrandissement de ces ravins, mais ils mettent leur vie en danger face à des éboulements et glissements de terrain.. On peut voir ce phénomène le long ou à l’intérieur des ravins tels que Mbala wa Tshitolo, Tshiamba Ndiba, Mulamba wa Mpoyi, etc.
Il faut éviter que les têtes de ravins n’anéantissent le bon travail de construction d’infrastructures que le chef de l’Etat est en train de faire à Mbujimayi. Pour cela, les autorités feraient mieux de se mobiliser pour stopper ces ravins, même avec les moyens du bord, notamment : les vétivers, les digues en sac, etc. Mieux vaut prévenir que guérir.