La RDC a connu son quatrième cycle électoral en décembre 2023. Mais après ces élections, les fausses informations ne cessent d’envahir les réseaux sociaux. Ces fakenews ont souvent un rapport avec le contexte politique lié aux dernières élections. Raison pour laquelle, Habari RDC a tenu à mettre en garde les jeunes de Mbujimayi en les conviant à conférence-débat intitulée : « Implication et rôle des jeunes dans la promotion de l’information fiable en période post-électorale. »
Cette activité financée par Internews, s’est tenue jeudi 27 juin 2024 dans la salle New Star à Mbujimayi. Y ont participé plusieurs jeunes utilisateurs de réseaux sociaux. Quatre d’entre eux étaient des agents de la mairie de Mbujimayi. Le thème « Implication et rôle de la jeunesse dans la promotion de l’information fiable en période post-électorale » a été décortiqué par le professeur Alphonse Toussaint Tshitenga Mulumba, enseignant à la faculté des sciences sociales à l’Université officielle de Mbujimayi.
Il a appelé les jeunes à la prise de conscience face au danger de fausses informations sur les réseaux sociaux. Il les a invités à ne pas être impliqués dans la désinformation en ligne, mais plutôt à vérifier et à promouvoir la vraie information. Pour le professeur Alphonse Toussaint Tshitenga, « il n’est pas important d’être amis à des propagateurs de Fake News sur les réseaux sociaux. Il faut simplement les bloquer » ! Le prof a donné quelques conseils pour croire à une information sur les réseaux sociaux. C’est par exemple vérifier si la source est fiable, si la personne qui la diffuse est digne de confiance et si des médias crédibles ont diffusé la même information.
Attention aux fausses images !
Dans la deuxième partie de l’activité, il a été question des « images publiées hors contexte ». Un thème développé par Jean-Hubert Bondo, coordonnateur de Habari RDC à Mbujimayi. Il a donné plusieurs exemples d’images déformées et publiées sur les réseaux sociaux. « L’objectif de telles images est de nuire à la réputation d’un adversaire politique ou d’une tribu, et surtout d’induire l’opinion en erreur », a-t-il dit, avant de conseiller aux jeunes de ne pas liker, partager ni commenter ce type de publications. Il a recommandé de ne pas avaler si vite tout ce qui tombe sur les réseaux sociaux avec mention : « Urgent ! », « Révélations ! »…
Pour Jean-Hubert Bondo, les jeunes ont intérêt à vérifier au préalable les informations qu’ils consomment sur les réseaux sociaux. Ils devraient également dénoncer toute fausse information et leurs auteurs afin de les décourager. Ce serait une bonne manière de promouvoir une information fiable dans le contexte politique post-électoral en République démocratique du Congo.
Rédaction